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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 16:06

Et oui, il n'y a pas qu'à Paris pour le poste de Président que l'UMP se déchire !

A Melun, "les couteaux" sont de sortie pour les élections municipales de 2014 !

En lice : le Maire sortant, M. Gérard Millet et celui qui s'est autoproclamé son successeur : Denis Jullemier !

Gérard Millet, élu de 73 ans, se représentera en 2014 !

Le Parisien du 04/12 nous en apprends de belles :

     "Comment percevez-vous votre ville? Comment appréciez-vous l’action de la municipalité? Quelles sont vos attentes en matière d’équipements et d’activités culturelles ?" Autant de questions posées aux melunais qui reçoivent en ce moment un questionnaire distribué à 17000 exemplaires dans leurs boîtes aux lettres.

« Lors de la dernière opération Bus du maire dans les quartiers, on a senti la volonté des habitants de s’impliquer dans la vie de la cité. D’où l’idée de refaire un sondage comme déjà en 2006. Nous avons confié cette enquête à l’institut Ifop pour connaître le ressenti des habitants, ce qui les préoccupe ou les satisfait », commente le maire, Gérard Millet (UMP).
Une enquête de 22 000 € payée par la ville !
      « Dans le cadre du programme prévisionnel d’investissements (PPI) qui court jusqu’à 2020, nous pourrons ensuite différer certains projets ou en avancer d’autres en fonction des réponses. » Les résultats sont attendus durant le premier trimestre 2013.
gerard-millet.jpg      De quoi coller au plus près des aspirations des administrés en vue des prochaines élections municipales en 2014… « Oui, c’est vrai », reconnaît Gérard Millet. « Et j’ai décidé de me représenter », confirme l’élu qui, aura 74 ans en janvier 2013 et brigue donc un troisième mandat. « Lancer la même enquête fin mars 2013 eût été plus compliqué. Un an avant les élections, la communication n’est plus la même, on aurait pu nous le reprocher », précise Henri Mellier, le directeur général des services de la ville. Coût de l’opération : 22 000 €.
      Qu’en pense l’opposition ? « A dix-huit mois des élections municipales, il était temps de se demander ce qu’il peut faire pour la fin du mandat. Et s’il se représente, je constate qu’on utilise l’argent public pour une enquête en vue de la campagne. Les Melunais apprécieront », commente Aude Luquet (MoDem).

     Même écho de Sabine Enjalbert (PS) : « En tant qu’élue municipale, je n’ai pas été informée de la démarche, je le déplore fortement. La majorité municipale viendrait-elle de prendre conscience que recueillir l’avis d’un plus grand nombre de Melunais est capital? Reste à voir comment seront pris en compte les résultats… »

DENIS JULLEMIER "INTERLOQUE" !

   Le Parisien du 6/12 nous fait part des réactions de M. Jullemier :

Cette décision n’a pas été présentée à ses collègues de la majorité préalablement. Le recours à une enquête d’opinion auprès de la population pour un montant de 22000 € pas davantage. C’est beaucoup de surprises à la fois! » Et il poursuit : « Comment ne pas être interloqué par ce manque de concertation, mais aussi par le recours par notre premier magistrat à un coûteux appui extérieur pour connaître les besoins de la population au terme de plus de trente ans de mandat et pour unique objectif de préparer le projet de mandature 2014-2020! Au-delà d’exposer de son seul fait la majorité municipale à la critique de l’opposition, le maire engage seul ce qui pourra être l’intérêt de la ville et des Melunais. »

DENIS JULLEMIER REVE DE LA MAIRIE DEPUIS TOUT PETIT DEJA !

 jullemier-chocolat-.jpg   Si M. Millet n'a aucunement préparé sa relève politique à la tête de la ville, sa jeune garde, elle, y travaille avec entrain... Et l'annonce de la candidature du maire pour un troisième mandat a suscité plus d'étonnement que d'enthousiasme chez les jeunes poulains de l'équipe municipale. "A ma connaissance, le maire, qui avait laissé entendre lors des dernières municipales que ce serait son dernier mandat, n'est pas revenu sur sa décision", se rassurait Denis Jullemier, adjoint chargé du développement durable et des transports dans LePoint.fr l'année dernière !

   A 44 ans, ce conseiller municipal depuis onze ans ne s'est jamais imaginé dans un rôle de figurant. Et le quadra chef d'entreprise de confier que, à l'âge où ses copains s'amusaient à construire des villes avec des Lego et à les animer avec des personnages et des voitures, lui organisait des élections municipales dans sa ville de Lego...

Denis Jullemier un prétendant à la droite (extrème ?) de l'UMP

     Lors de la venue à Melun de Jean-François Copé le 17/10/12 dans le cadre de "la bataille" pour la présidence de l'UMP (à l’invitation de Colette Mélot et du conseiller général Denis Jullemier, également secrétaire départemental adjoint de l’UMP). « Certains m’ont demandé s’il y aurait des pains au chocolat ce soir ! On en a fait toute une histoire alors que, franchement, Copé a mis le doigt sur une problématique connue des gens qui vivent dans les quartiers. De même que le racisme anti-Blanc existe… Je suis en phase avec ce principe d’une droite décomplexée », assure M. Denis Jullemier.

coppe-jullemeier.jpg     Car cet admirateur de SARKOZY, a été un temps l'un des jeunes loups du MPF de Philipe De Villiers (logo qui à failli figuré sur l'affiche de M. Millet aux dernières municipales de 2008)

     Denis Jullemier a fondé Melun Puissance 10 avec ses amis politiques. Ce club fédère une dizaine de membres, dont certains jeunes conseillers municipaux comme Thibaut Gontier, Pierre Theron ou Isabelle Sicot, mais aussi son fidèle ami Gérald Gallet, adjoint au maire chargé des solidarités. Les deux hommes se sont rencontrés au MPF. Gérald Gallet a été son directeur de campagne lors des législatives de 1997.

  Conçu pour  imaginer des idées nouvelles pour Melun et son agglomération, ce cercle de réflexion a des allures d'écurie municipale dont le pur-sang n'est autre que Denis Jullemier...

   Et la victoire de ce dernier aux cantonales en mars 2011 a donné des ailes à ses partisans. "Notre cercle travaille pour être en mesure de porter un candidat aux municipales, concède en souriant Gérald Gallet. Mais il est trop tôt pour se déclarer."

Alors, Gérard Millet va-t-il faire "chocolats" ses jeunes loups ?

sans commentaires (à part les votres, bien sur :) !)

 

Simbad avec lePoint.fr () et leParisien.fr (Sophie Bordier)

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 17:16

J'écrivais dans un article de ce blog le 2 juin 2009 :

« Ici s’élèvera, en 2012, l’établissement de santé public-privé du sud Seine-et-Marne » proclamait fièrement sur le terrain le panneau géant opportunément posé quelques semaines avant les élections municipales ! Malgré les interventions des élus, notamment du PS, au plus haut niveau de l’état, cet hôpital verrait le jour au mieux en 2014…

    Depuis, le panneau a été remplacé par un nouveau qui proclame : " Ici s'élévera, en 2014..." : ça tombe bien, il y a des élections municipales en 2014 !

 

   futur-hopital-de-melun2c.jpg  Ce futur hôpital public-privé de Melun, c'est l'arlésienne !

     Le Parisien du 24/10/2012 nous apprends que lors de la dernière séance publique du conseil général à Melun, les élus se sont à nouveau empoignés sur ce dossier sensible. « A la suite du rendez-vous du député Olivier Faure (PS) chez la ministre de la santé, on a appris que les promesses de budget ne sont inscrites nulle part et qu’on est sujet à une grande manipulation.

      La santé publique est un sujet sérieux, tout est à reprendre », attaque Lionel Walker (PS), conseiller général et maire de Saint-Fargeau-Ponthierry : « Le courrier du ministre de l’époque, Xavier Bertrand (UMP), début mai, et sa promesse disant que le dossier allait sortir. Ce courrier est un élément concret d’une manipulation organisée à la veille du second tour de la présidentielle et des législatives. »
      A son tour, Jean-Pierre Guérin (PS) monte au créneau : « Le panneau évoquant la création du futur hôpital en été 2012 a changé cet été pour annoncer l’été 2014 sans en référer au président du conseil général. Le président de l’agglo explique que 2014 fait référence aux travaux. Comme par hasard, 2014 est une année particulière (NDLR : l’année des élections municipales). »

     En charge du dossier à l’agence régionale de santé (ARS), Andrée Barreteau confirme que « les financements au niveau national ne sont pas trouvés. La ministre y travaille et rendra une réponse fin 2012 ou au premier trimestre 2013. »

 

Bref, le nouvel hopital de Melun, c'est pas pour demain !

 

Avec Leparisien.fr

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 17:01
Contrairement au Gouvernement, à Melun, nous n’augmentons pas les impôts

Claironne le Maire de Melun, M. Millet dans un billet sur son blog en date du 23/12/2012

Il oublie que MM. Sarkozy et Fillon avaient prévu d'augmenter la TVA au 1er octobre 2012.... Augmentation qui n'a pas eu lieu graçe au changement d'exécutif national !

"C’est la raison pour laquelle à Melun, nous avons fait le choix de ne pas augmenter le taux des prélèvements depuis 2002 afin de ne pas trop pénaliser les contribuables et ne pas grever leur pouvoir d’achat" continue-t-il !

 

Avec une belle conclusion : " En définitive, je pense qu’en matière de finances, il faut savoir hiérarchiser les dépenses dont on a le plus besoin. Les socialistes sont incapables de fixer des priorités pour la France et demande donc, en contrepartie, des efforts colossaux aux Français. Nous en paierons les pots cassés."

 

Monsieur le Maire oublie vite, qu'à peine élu en 2008, il a augmenté impôts et tarifs des prestations municipales comme en témoigne l'article suivant :

La République de Seine et Marne du 19/10/2009 nous l'apprend :


     Avec les effets mécaniques et l'augmentation voté par la majorité UMP, cela fait près de 10% d'augmentation ! Et il faut ajouter l'augmentation des services (cantine, etc..) de + 3 % !
     Tout cela pour "un cumul de projets d'investissements" (voir "
L'opposition s'insurge contre l'augmentation des impôts à Melun : ! ") que les melunais n'ont pas demandés !
     Mais cela n'empêche pas M. Millet (réélu de peu !) de commencer - déjà - à ce plaindre de la crise : manière de préparer une nouvelle augmentation ?

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 16:44

Le parisien du 24/10/2012 nous l'apprend :

 

La justice vient d’épingler la majorité municipale, qui a financé à la place d’un promoteur des fouilles archéologiques. Un cadeau de 175000 €, sans parler du rabais sur le terrain.

     «Comment le maire va-t-il récupérer ces 175000 € indûment payés à la place d’un promoteur privé? » s’interroge Aude Luquet, conseillère municipale d’opposition à Melun. Avec les deux autres élus de son groupe, Charles Humblot et Anne-Marie Guérinoni, elle a attaqué il y a trois ans les largesses accordées six mois plus tôt par la majorité à la SCI Auvert.

      « Nous avons attaqué une délibération de décembre 2008 par laquelle la ville a pris en charge les fouilles archéologiques avant la construction de 26 logements de standing, place Lucien-Auvert. Soit une facture de 175000 €, réglée à la place du promoteur privé. Une aide illicite », insiste Aude Luquet. Reprenant la chronologie des décisions du conseil municipal  , le tribunal administratif vient d’annuler la délibération, la jugeant illégale.
 melun généreuse avec promoteurc     « La ville aurait pu apporter une aide s’il y avait eu une participation complémentaire de la région dans le cadre du développement économique. Or, la région n’est pas dans le dossier. Elle aurait pu la verser dans le cadre d’une aide à l’immobilier d’entreprise. Or, Melun a payé cette somme à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et non à la SCI », précise l’élue centriste. « De plus, il s’agit d’une entreprise à but lucratif. Notre souci, c’est la bonne utilisation des deniers publics. 175000 €, c’est pratiquement un point d’impôt! » s’indigne Aude Luquet, qui souligne que, par ailleurs, le nombre de classes de découverte dans les écoles primaires melunaises a été réduit.
      Un geste d’autant plus surprenant que la municipalité a déjà fait un premier « cadeau » de 75000 € à la SCI Auvert en réduisant le prix de vente de ce terrain communal de 950000 € HT à 875000 € HT à la demande du PDG de la SCI qui avait invoqué « le coût des fouilles et les effets de la crise financière sur les comptes de la société ». A l’époque, la mesure avait déjà fait tiquer l’opposition. Le maire de Melun, Gérard Millet (UMP), s’était expliqué, évoquant les nombreuses contraintes du site : fouilles archéologiques, servitudes de vue du château de Vaux-le-Pénil, en face, limitant la hauteur des constructions à 10 m, relevée finalement d’un mètre. « Les Domaines avaient fait une première estimation du terrain : entre 875000 € et 1 M€. Mais, avec l’effondrement des prix, ils l’ont estimé à 875000 € », avait justifié le maire devant le conseil municipal.
      Au final, la SCI Auvert a réalisé une économie de 250000 €, soit 9615 € par logement construit. Un vrai coup de pouce en période de crise.
      Contacté depuis lundi, Patricio Nogueira, le PDG de la SCI de construction-vente Auvert, basée à La Rochette, a refusé de s’exprimer.
Ignorant s’il fera appel, Gérard Millet, le maire UMP de Melun, interprète à sa façon ce jugement. Quant au maire de Melun, il ignore encore s’il fera appel. « C’est une question de forme », tente de minimiser Gérard Millet. « La ville n’a pas établi de convention, elle a payé les fouilles à l’Inrap, mais il aurait fallu que ce soit le promoteur qui les paie, quitte à être remboursé après. »
      L’annulation de la délibération le surprend : « Cette délibération avait passé le contrôle de légalité de la préfecture, ce qui, selon moi, la valide sur le fond. »
      En préfecture, on répond que « le fait que le préfet n’adresse pas de recours gracieux à l’auteur de l’acte ne vaut pas certificat de légalité de cet acte. Depuis les lois de décentralisation de 1982, les collectivités territoriales s’administrent librement par des conseils élus ».

 

Le Parisien

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 15:06

     La communication est un élément important pour la Mairie de Melun : le Maire fait peu pour les habitants de la ville ... mais il en parle beaucoup : et çà coûte cher !

     Affiches pour toutes les occasions, pages dans les journaux locaux (ça aide sans doute à obtenir des reportages élogieux  !) et bulletins réguliers distribués (à grands frais) dans nos boites à lettre !

Melun-2008-2012-4-ans-d-actions-au-service-des-Melunais_med.png     Derniers exemples en date, le 52 pages tout en couleur consacré à "Melun de 2008 à 2012", et le 16 pages, intitulé « Des engagements et des actes », publié et distribué par la Mairie aux Melunais.

     Selon M. Gérard Millet (UMP) : « Le 52 pages a coûté 22 963,20 € TTC pour 23 000 exemplaires, soit 0,99 € l’exemplaire. Le 16 pages, tiré à 22 680 exemplaires, a coûté 7 768,02 € TTC et s’inscrit dans le budget communication de la ville. »

    Il faut noter aussi que, contrairement à la loi et aux nombreuses décisions de justice sur le sujet, M. Gérard Millet ne permet pas - malgré sa demande - à l'opposition municipale d'exprimer un avis dans ces publications !

     Pendant ce temps là, l'école Primaire Pasteur a vu sa cour refaite sur la moitié du périmètre  : pas assez d'argent pour la refaire entièrement !

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 17:34
Appelez-la Madame la Préfète !

Nicole Klein a pris ses fonctions le 30/07 à la tête des services de l’Etat dans le département de Seine-et-Marne. Elle est la première femme nommée préfète en Seine-et-Marne.

 prefetee22.jpg    Le vent du changement souffle sur la préfecture. Pour la première fois de l’histoire de la Seine-et-Marne, le premier représentant de l’Etat dans le département n’est pas un homme… mais une femme !

     Nicole Klein a pris ses fonctions hier matin en déposant une traditionnelle gerbe au monument aux morts de Melun. A 60 ans, elle quitte la direction de l’agence régionale de santé d’Aquitaine pour succéder à Pierre Monzani, nommé préfet hors cadre.

  Et elle entend marquer sa différence avec son prédécesseur.
      Hier midi, lors de son premier discours à l’hôtel de la préfecture, Nicole Klein a fait part de sa « joie d’être nommée préfète », en appuyant sur ce dernier mot et plus encore sur sa dernière syllabe. « Il va falloir s’y habituer, je ne suis pas sous-préfète », a enchaîné la nouvelle locataire des lieux en référence à une petite gaffe commise par la maîtresse de cérémonie au monument aux morts. Mais c’est aussi une réponse à Pierre Monzani (grand copain de Sarkozy !!) qui avait affirmé, lors de son discours de départ, qu’il « ne connaissait qu’une préfète, c’est la femme du préfet ».
    « Le corps préfectoral est encore très masculin, confie Nicole Klein. Nous ne sommes qu’une dizaine de femmes à ce poste. C’est pourquoi je suis très honorée d’être la première à être nommée en Seine-et-Marne. »  

    Quitte à être la première à faire bouger les lignes en insistant pour qu’on l’appelle « préfète » et non « préfet ».
Mais le changement ne s’arrête pas à la question du genre. Alors que son prédécesseur s’affichait ouvertement à droite en gaulliste militant, Nicole Klein assure ne faire partie d’aucun clan. « Je ne suis pas une préfète politique, assure-t-elle. Je suis la représentante de l’Etat, du gouvernement et de rien d’autre. »
    Ce pur produit de l’administration française, diplômée de Sciences-po et de l’ENA, a tout de même débuté sa carrière dans le sillon rocardien. Au tournant des années 1980 et 1990, elle a notamment été chef de cabinet de la ministre de la Communication, Catherine Tasca, puis chargée de mission au cabinet du Premier ministre, Michel Rocard. Ses autres expériences ministérielles l’ont amenée à l’Intérieur et à l’Equipement. Nicole Klein est également passée par les préfectures du Vaucluse, de Loire-Atlantique et de la région Nord-Pas-de-Calais avant d’être nommée pour la première fois préfète dans les Hautes-Alpes entre 2008 et 2009. Elle voit sa nomination en Seine-et-Marne comme une promotion. « On n’est pas nommé débutante en Seine-et-Marne, souligne-t-elle. C’est un grand département, 49% de la région Ile-de-France, avec des problématiques très variées. » Un territoire qu’il va maintenant lui falloir découvrir.

Avec Le Parisien

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 16:52

J'apprends avec stupeur que les pavés du centre ville de Melun sont en cours d'échange en lisant le parisien :

 

sous-les-pave-la-plage80182c.jpg    C’est l’une des artères majeures pour entrer dans le centre-ville de Melun. La rue Carnot est fermée aux véhicules jusqu’au 3 septembre. En cause : le chantier de remplacement des pavés sur la chaussée. « Après les travaux d’enfouissement des réseaux en juin, nous remplaçons les pavés par d’autres plus épais car les précédents, des demi-pavés, avaient tendance à s’enfoncer. On avait rouvert à la circulation un peu vite », explique Gérard Millet, le maire (UMP).


     Commerçante dans cette rue, Patricia Hazard s’étonne : « Ce n’est pas très cohérent de continuer à mettre dans cette entrée de ville des pavés qu’on devra changer dans quelques années alors qu’on met de l’enrobé rue Saint-Aspais… » Réaction du maire : « Après les travaux menés en juin, nous avions rouvert la rue pour le coup d’envoi des soldes afin de ne pas gêner les commerçants. Le climat économique est maussade partout en ce moment. »

   Longue et couteuse histoire que celle des "pavés de Melun" en août 2009 : "Un chantier énorme en centre-ville : pose de pavés sur les parties traversantes pour les piétons, pose d'enrobé sur les parties roulantes (à la place des pavés !) : impossible de manquer le chantier qui occupe actuellement la rue Saint-Aspais, au coeur du centre-ville de Melun. Des travaux qui empêchent toute circulation et compliquent quelque peu la vie des piétons et des commerçants."..... un air de déjà vu ..... car auparavant, tous ces pavés avaient déjà du êtres changés ..... Mais faire et refaire et refaire et refaire encore, c'est toujours travailler !  

Mais qui paie tout ces pavés ???

   Et espérons pour les contribuables melunais que ceux du port de Melun tiendront le coup plus longtemps car il y en a eu pour plus de 8 millions d'euros (en 2005) pour un débarcadère de 500 m de long, décoré de ....   41 000 pavés

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 16:37

Le 1er août, les loyers seront encadrés dans 58 communes de Seine- et- Marne. Une mesure voulue par François Hollande contre la flambée des prix.

Pour contrer la flambée des prix, le décret encadrant les loyers entre en vigueur le 1er août.

En Seine-et-Marne, 58 communes sont concernées (cliquez pour décret avec la liste), dans le grand ouest du département.

La réévaluation des loyers ayant pris plus de 3,2% par an depuis 2002 y sera encadrée.

Les propriétaires de ces logements ne pourront pas pratiquer de hausse supérieure à celle de l’indice de référence des loyers (IRL, 2,24% au premier trimestre 2012). Cette mesure vaut pour les relocations comme pour les renouvellements de bail des logements loués à titre de résidence principale. Quelques dérogations existent en cas de travaux ou de loyer sous-évalué.


   Le Parisien  nous en raconte de belles :

decret-loyer1.JPG« Aucune ville du département ne devrait être concernée, assène Patrick Stodulka, président de la chambre départementale Fnaim de Seine-et-Marne. Les politiques sont à côté de la plaque. » Selon l’agent immobilier, le marché de la location en Seine-et-Marne est à l’arrêt. Certains de ses clients baissent les loyers pour être sûrs de louer leur bien. « Jamais on ne se permet de dépasser l’IRL, insiste-t-il. Je comprends l’idée du projet de loi, mais dans le département, elle s’applique déjà d’elle-même. »
Locataire à Melun, Dominique salue au contraire la mesure : « Les loyers sont trop élevés en Seine-et-Marne. Je loue un 2 pièces de 40 m2 pour 680 € par mois. A chaque fois que je renouvelle mon bail, tous les trois ans, mon propriétaire augmente le loyer de 10%. C’est vraiment trop. » Même son de cloche du côté des associations de consommateurs. « Des locataires se plaignent que leur propriétaire augmente loyers et charges au petit bonheur la chance », note Jean-Jacques Mafflard, vice-président de la Fédération nationale du logement de Seine-et-Marne. « Ils peuvent rarement refuser sous peine de perdre leur logement. Cet encadrement les protège un peu. »
    Jean-Jacques Mafflard plaide même pour un gel pur et simple des loyers en cette période de crise. « Ils sont trop élevés en Seine-et-Marne », soit 13,30 €/m2 en moyenne, selon Clameur.
      Une demande qui fait pousser des cris d’orfraie au président de la Fnaim 77. Rien que l’encadrement des loyers « peut avoir un effet psychologique dévastateur sur les bailleurs », s’alarme Patrick Stodulka. « Trop de contraintes risquent de faire peur aux propriétaires. A force, ils n’oseront plus faire de travaux et pourraient investir ailleurs, ce qui ferait diminuer le nombre de logements en location. » Une menace confirmée par une propriétaire de plusieurs appartements à Melun, qui préfère parler anonymement de ce sujet sensible. « Avec cet encadrement, on perd les libertés du propriétaire. Je trouve ça regrettable. Augmenter le loyer lorsqu’on change de locataire est un bon moyen de financer des travaux.

Et oui : le changement, c'est maintenant !

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 16:27
   Le Conseil d’Administration du STIF (Syndicat des Transports d'IdF), sous la présidence de Jean-Paul Huchon (Président PS de la Région Ile-de-France), a voté plusieurs mesures dont  le Dézonage du forfait Navigo le week-end à partir du 1er septembre et la mise en place du "complément de parcours".

    En clair, à partir du 1er septembre 2012, les voyageurs détenteurs d’un forfait Navigo mois, annuel et Solidarité Transport mois, pourront utiliser avec leur abonnement habituel l’ensemble des transports en commun d’île de France, donc au-delà des zones de validité de leur forfait, du vendredi minuit jusqu’à dimanche minuit. Le coût de cette mesure est de 26 millions d’euros en année pleine.

   Vianavigo1.jpg   Le STIF a également demandé à la RATP et à la SNCF de préparer la mise en oeuvre du titre « Complément de Parcours » qui devra être lancé dans les meilleurs délais et au plus tard le 31 décembre 2012. Ce titre, qui s’adresse aux abonnés Navigo une semaine et plus, permet dans le cas d’un voyage hors des limites du forfait de ne régler que le complément pour la partie de son voyage hors des zones de son abonnement et non un billet origine-destination intégral comme c’est le cas aujourd’hui.


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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 15:48

     « Une conférence sociale, oui. Si elle a un impact réel sur le terrain… » Les attentes des jeunes adultes des quartiers qui galèrent pour trouver un emploi, Karim Azouguagh les connaît bien. Médiateur au foyer des jeunes travailleurs de Melun (Seine-et-Marne) et très investi dans le quartier Schuman, classé en zone urbaine sensible, il ne mâche pas ses mots.

     « Il faut que cela change. Tout commence par les mauvaises orientations. Beaucoup se retrouvent dirigés par des conseillères de désorientation vers des métiers manuels qui ne leur plaisent pas. J’ai moi-même vécu ça. Après la troisième, on m’a envoyé en BEP construction topographie, la seule filière où il y avait de la place. J’avais déjà refusé la maçonnerie, alors… »
      Autre « gros problème » : Pôle emploi. « Le sentiment général, c’est que Pôle emploi est plus préoccupé par ses statistiques que par une insertion professionnelle réussie d’un jeune, explique Moustapha. Une grosse pression est exercée. On radie ceux qui refusent des postes quand ils préfèrent suivre une formation… Moi, je voulais suivre une formation en informatique. Mais on m’a proposé un emploi dans la manutention! Alors, par mes propres moyens, j’ai trouvé sur internet un centre de formation. Finalement, j’ai repris mes études et je suis en licence d’informatique… »
karim.jpg   Karim croit aux contrats d’avenir

   Karim évoque aussi la succession d’emplois précaires qui leur sont proposés. « Ce sont souvent des petits boulots non choisis. La manutention, encore une fois. Ce n’est pas parce qu’on a été cariste une fois qu’on doit l’être toute sa vie! Mais, dans les statistiques, on est casé, regrette ainsi Samir. Les jeunes veulent vraiment une formation concrète pour exercer le métier qu’ils souhaitent au lieu de perdre du temps dans ces missions. On leur répond parfois, cela coûte cher… »
    Autre obstacle, la méfiance ressentie lors des entretiens d’embauche.

   « Les jeunes des quartiers ont le sentiment qu’il leur faut prouver deux fois plus que les autres, déplore Djamel. On leur parle de religion, de comportement, pourquoi ? » « Moi, j’ai mis des lentilles ce jour-là pour éclaircir mon regard », ironise Samir.

  Karim Azouguagh, lui, veut croire aux contrats d’avenir promis par François Hollande. « C’est comme des emplois jeunes et c’est grâce à ça que j’ai eu mon CDI… »

Le Parisien

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